La psychothérapie relationnelle

Ce terme a été créé par le syndicat auquel j'adhère : le SNPPsy (Syndicat National des Praticiens de la Psychothérapie relationnelle et de la Psychanalyse) 

La psychothérapie relationnelle désigne un accompagnement dans lequel la relation thérapeute/patient est au coeur du processus thérapeutique. Cela demande une formation initiale et continue exigeante, qui repose sur 5 critères : 

- Un travail approfondi sur soi-même, de plusieurs années.

- Une solide formation théoricopratique et en psychopathologie.

- Un engagement à respecter le  Code de Déontologie de la profession.

- La pratique régulière de la supervision pour progresser dans son savoir-faire.

- Une bonne capacité à analyser la problématique du consultant (en particulier la relation transférentielle ) et à l’accompagner.

- Se rajoute à ces critères la reconnaissance du praticien par ses pairs.

Pourquoi ce terme "psychopraticienne" ?

Le titre de psychologue est réservé aux titulaires d'un master en psychologie. Les accompagnants formés par des instituts privés s'appelaient autrefois psychothérapeutes. Puis, en 2004, le titre de psychothérapeute a été réglementé par l'article 52 de la loi du 9 août 2004 (décrets d'application en 2010), il a été réservé aux médecins psychiatres et aux détenteurs d'un master II en psychologie ou psychanalyse.

Le syndicat historique SNPPsy, qui avait travaillé depuis longtemps sur des critères permettant de repérer une qualité de praticiens a donc dû réviser son vocabulaire, et a adopté l'appellation de "psychopraticien relationnel". Ce nom de métier commence à être familier aujourd'hui, même s'il reste moins connu que celui de psychothérapeute. Le psychopraticien a donc pour spécificité qu'il s'est formé la plupart du temps dans un institut privé, et qu'il répond aux  5 critères cités plus haut.

Pour en savoir plus, consultez le site du SNPPsy

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